De quoi s'agit-il ?

Alors que les États-Unis accélèrent sur les stablecoins dollars, la BCE change de philosophie quant aux modalités de déploiement de l’euro numérique. Selon le Financial Times, celui-ci pourrait finalement, lui aussi, être déployé sur des blockchains publiques comme Ethereum ou Solana.


Le défi de la confidentialité

Beaucoup craignent que l’euro numérique ouvre la voie à plus de traçabilité et de surveillance. Contrairement au billet physique, il serait inévitablement traçable s’il était déployé sur une blockchain publique. Potentiellement, il pourrait en outre être programmable et être utilisé comme instrument d’un contrôle social à l’image du modèle chinois.


Pas un outil de financement de la dette

Contrairement aux stablecoins libellés en dollars, l’euro numérique ne jouerait pas de rôle direct dans le financement de la dette européenne. Pour rappel, depuis le Genius Act, chaque USDC émis correspond à un dollar investi dans des bons du Trésor américain.