Avenir d'Ethereum
L'optimisme de JP Morgan
Des clarifications règlementaires
Un environnement règlementaire favorable amène la banque d’affaires à considérer favorablement le cryptoactif. D’une part, JP Morgan anticipe une prochaine approbation du staking pour les ETF Spot. D’autre part, la SEC n’envisagerait plus de considérer les token de liquid staking comme des titres financiers.
L'adoption croissante par les entreprises
10 sociétés cotées détiennent d’ores et déjà de l’ETH dans leur bilan et le mouvement des Ethereum Treasury Companies semble prendre de l’ampleur Outre-Atlantique. Ces entreprises détiennent déjà plus de 2% de l’offre en circulation.
Le succès des ETF Spot
Après un début timide, si on le compare à la courbe d’adoption des ETF BTC, les ETF adossés à Ethereum connaissent depuis 2 mois des entrées nettes impressionnantes et semblent désormais capter une partie de la liquidité précédemment positionnée sur Bitcoin.
L'Euro Numérique
Bientôt sur Ethereum ?
De quoi s'agit-il ?
Alors que les États-Unis accélèrent sur les stablecoins dollars, la BCE change de philosophie quant aux modalités de déploiement de l’euro numérique. Selon le Financial Times, celui-ci pourrait finalement, lui aussi, être déployé sur des blockchains publiques comme Ethereum ou Solana.
Le défi de la confidentialité
Beaucoup craignent que l’euro numérique ouvre la voie à plus de traçabilité et de surveillance. Contrairement au billet physique, il serait inévitablement traçable s’il était déployé sur une blockchain publique. Potentiellement, il pourrait en outre être programmable et être utilisé comme instrument d’un contrôle social à l’image du modèle chinois.
Pas un outil de financement de la dette
Contrairement aux stablecoins libellés en dollars, l’euro numérique ne jouerait pas de rôle direct dans le financement de la dette européenne. Pour rappel, depuis le Genius Act, chaque USDC émis correspond à un dollar investi dans des bons du Trésor américain.
Ethereum à son plus haut
De quoi s'agit-il ?
Malgré la légère correction en cours, Ethereum a fait un nouveau plus haut dans la foulée du discours accommodant de Jérôme Powell au symposium de Jackson Hall. Atteignant pour la première fois les 4.900 dollars, il a, en effet, battu son précédent record de novembre 2021.
Une proposition de valeur plus lisible
L'ether est désormais assimilé à une sorte de colonne vertébrale de Wall Street et des marchés financiers. L'adoption massive de son infrastructure par les plus grandes banques d'affaire met le focus sur la sécurité du réseau et renforce encore sa prédominance en Finance Décentralisée. Même la BCE revoit sa position et n'exclut désormais plus d'utiliser la blockchain dans le cadre du déploiement du futur euro numérique.
Une dynamique haussière qui se renforce
Fort de ces éléments, le deuxième cryptoactif en termes de capitalisation, surfe sur une tendance haussière solide depuis désormais plusieurs mois, portée par l'essor des Ethereum Treasury Companies et les inflows record enregistrés sur les ETF Spot dont la dynamique surpasse désormais durablement celle des ETF BTC.
Ethereum vise l'interopérabilité
De quoi s'agit-il ?
Après la réduction des coûts et l’accroissement de la capacité du réseau, la Fondation Ethereum place désormais l’interopérabilité au sommet de ses priorités. L’objectif est de faire fonctionner les multiples Layer 2 de l’écosystème comme un seul et même réseau.
L’EIL, la pièce maîtresse
L’Ethereum Interoperability Layer est un système de messagerie trustless et résistant à la censure, conçu pour que les interactions entre rollups donnent l’impression d’une exécution sur une seule blockchain. C’est la pierre angulaire du futur réseau interopérable.
Une évolution qui va booster la DeFi
En faisant bientôt fonctionner ses rollups comme un réseau unique, Ethereum est sur le point de faire tomber les barrières actuelles des EVM : fragmentation de la liquidité et risques liés à l’utilisation des bridges. Cette évolution technique rendra possible le déploiement de la Finance Décentralisée à une toute autre échelle.
La tokenisation d'actions : un progrès ?
De quoi s'agit-il ?
L'annonce, début juillet, par Robinhood de proposer des actions tokenisées à ses clients européens a constitué le point d'orgue de la grande tendance du moment : rendre accessibles, via la blockchain, des actions d'entreprises cotées ou non cotées à un public élargi. Fini à priori les titres accessibles uniquement aux family offices et aux investisseurs accrédités, bref, aux plus riches.
Une action tokenisée, pas vraiment une action
Il est cependant important de savoir précisément dans quoi l'on investit. En l'état, une action tokenisée est avant tout un instrument financier synthétique, structuré comme un produit dérivé : à priori, pas de droit de vote aux AG ou de dividendes. On investit indirectement via un SPV.
La première étape d'une révolution en marche
Les avancées sont en revanche indéniables : le prix de l'action n'est plus une barrière car l'on peut en acquérir seulement une fraction et celle-ci est tradable 24 heures sur 24. Surtout, en donnant indirectement accès au non coté, la tokenisation rend enfin le private equity accessible au plus grand nombre.

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