Les 2 facteurs explicatifs

D’une part, les réseaux publics comme Ethereum évoluent à une vitesse fulgurante et offrent une infrastructure interopérable à l’échelle mondiale avec un standard commun, ce que les réseaux permissionnés sont encore loin de pouvoir proposer. D’autre part, les stablecoins sont, pour l’instant, les seuls instruments négociables libellés dans une monnaie d’État réellement utilisables sur ces réseaux publics.


Quelles conséquences ?

Les banques centrales commencent enfin à faire le choix du pragmatisme : les blockchains publiques sont d’ores et déjà opérationnelles et largement utilisées, y compris par un nombre croissant de banques commerciales. A contrario, les MNBC et les dépôts tokenisés en sont presque tous au stade expérimental.


Un phénomène mondial

Ce constat est largement partagé partout : en Corée où le projet de MNBC est suspendu, en Australie où le projet de MNBC devrait assurer la compatibilité avec les chaînes EVM, et au Royaume Uni où les stablecoins pourraient jouer le rôle de monnaie numérique de gros. Rappelons que les Etats Unis ont depuis longtemps tout miser sur les stablecoins malgré les intentions de la Fed.